75 % des Français aspirent à vivre dans un logement plus respectueux de l’environnement
75 % des Français aspirent à vivre dans un logement plus respectueux de l’environnement
L’association Qualitel vient de publier son cinquième baromètre annuel consacré aux aspirations des Français en matière de logement durable. Cette enquête, intitulée Logement : peut-on joindre le durable à l’agréable ?, a été réalisée en partenariat avec Ipsos et l’Agence nationale de l’habitat (Anah).
Perceptions du logement durable
L’étude s’est notamment intéressée aux perceptions du sujet. Pour les 4545 personnes interrogées, les premiers critères indispensables pour qu'un logement soit considéré comme durable sont les suivants : “consomme peu d’énergie” (55%) et "équipé d’une isolation thermique performante” (53%).
D’autres critères sont largement moins associés au logement durable, comme la contribution à la préservation de la biodiversité (29%), l’utilisation de matériaux biosourcés (23%) ou la proximité avec les infrastructures (17%) comme les transports ou les commerces. “Ces notions importantes liées à la protection de l’environnement (les transports sont le premier poste d’émissions de GES) constituent les “angles morts” du logement durable”, précise ainsi l’étude.
Des aspirations à un logement plus respectueux de l'environnement
Une définition du logement durable a été proposée aux sondés : “respectueux de l’environnement, qui préserve la qualité de vie et le bien-être de ses occupants et dans lequel les coûts de construction et d’usage sont maîtrisés”. À partir de celle-ci, 30% d'entre eux considèrent habiter dans une maison ou un appartement durable. Et 75% ont à cœur d’avoir un logement respectueux de l’environnement.
75% des Français ont à cœur d’avoir un logement respectueux de l’environnement.
Pour atteindre cet objectif, 51% des Français seraient disposés à changer de logement et 59% des propriétaires seraient prêts à faire des rénovations. Pourtant, “la préservation de l’environnement n’apparaît pas (encore) dans les critères d’achat ou de choix d’un logement. On peut considérer le logement durable comme une appétence réelle, mais qui ne se substitue pas aux critères “logiques” du choix d’un habitat : la localisation, le prix, la surface, etc."